Une COP27 difficilement accessible

Sharm el Sheikh. Pour accueillir la COP27, on ne pouvait pas trouver d’endroit aussi central, entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie, tout en étant aussi peu accessible. A une douzaine d’heures en bus du Caire, le lieu qui accueillera la COP27 est quasiment inaccessible sans prendre l’avion. Et même pour les plus intrépides qui voudraient y aller en bateau (à priori impossible légalement), la question serait : pourquoi faire ? Considérant la forte probabilité d’échouer à entrer sur le territoire égyptien par la mer, l’énergie en temps et en argent nécessaire à l’accomplissement d’un tel projet, la sensibilité symbolique d’un tel voyage et enfin, la pertinence de se rendre à un événement qui se déroulera en grande majorité à huis clos, dans la zone bleue, une mobilisation à distance nous semble plus cohérente.

 
 

 

 

Le phare comme source d’inspiration

 

Pourtant, cette COP en Egypte est inspirante.

Quelle poésie nostalgique que de faire la COP dans un pays qui abrita une des civilisations les plus fascinantes de l’Histoire de l’humanité et dont le célèbre Phare d’Alexandrie nous rappelle le commerce florissant qui s’y déroulait pendant l’Antiquité.

Même si ce phare légendaire n’existe plus aujourd’hui, son symbole représente parfaitement l’action des militants écologiques, aujourd’hui plus que jamais. Son faisceau met en lumière, guide et alerte du danger à l’image des cris d’alarme des scientifiques, des marches citoyennes mais aussi des milliers d’initiatives et d’engagements de par le monde.

 

Aujourd’hui, la mobilisation Plein Phare veut utiliser ce symbole pour mettre la COP27 sur le devant de la scène tout en poursuivant la sensibilisation aux enjeux climatiques. Par l’expression et le partage de nos idées et nos pistes d’action, Plein Phare est également porteur des initiatives qui font que la transition peut aussi être heureuse et pas seulement douloureuse comme on l’entend souvent.

 
 

 

La créativité comme outil d’expression et d’engagement

L’enjeu climatique est désormais incontournable. Chaque semaine apporte son lot de nouvelles qui crient l’accélération et l’intensification de conséquences du changement climatique. Plus possible de se voiler la face, de faire comme si de rien n’était.

Nous sommes désormais tous confrontés dans notre manière de vivre, de rêver et d’envisager l’avenir. Cette remise en question de notre mode de vie génère forcément son lot d’émotions, de contradictions et de perte d’orientation. En prenant le temps d’écouter ces émotions et de les exprimer à travers une action créative, nous prenons le temps d’intégrer cet enjeu et peut-être d’envisager plus sérieusement la prise en compte du défi climatique dans notre vie, mais aussi dans celle des visiteurs de la galerie. 

 
 

 

Braquons nos yeux, nos stylos, nos pinceaux, nos voix, nos corps et nos lumières, braquons nos phares vers la COP27, dès maintenant et jusqu’au 6 novembre !

L'équipe !

Nous sommes un groupe constitué de citoyens engagés et envoutés par le symbole du phare ! Quelques-uns d’entre nous sont très intégrés dans l’écosystème de la Fresque du Climat (ancien salariés ou référents locaux) tandis que d’autres ont rejoint le projet par des liens d’amitié ou de rencontre impromptue !

Nous avons consciemment choisi de ne pas créer d’association pour ne pas créer d’énième organisation mais nous sommes ouverts à toutes les surprises que ce projet pourrait nous apporter !

Gabrielle Steiblen

Elodie Binois

Anaïs Terrien

Katharina Haas

Marine Toulgoat

Florian Faure